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Murray éjecte Federer du top 3 mondial

C'est un week-end à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire récente du tennis. Ce lundi matin, Roger Federer s'est réveillé dans la peau d'un quatrième mondial, son pire classement depuis juillet 2003. A 30 ans, le Suisse a décidé de faire des choix et de les assumer. Après 285 semaines d'affilée comme numéro 1 mondial, 16 titres du Grand Chelem, 23 demi-finales de Grand Chelem de rang et 67 titres ATP, le classement n'est plus pour Federer un but en soi. Le meilleur joueur de l'histoire de ce sport met désormais moins de tournois à son programme et se fixe des objectifs précis. Ce qui l'intéresse désormais, c'est "un autre titre en Grand Chelem. Ou la médaille d'or en simple aux JO de Londres, à Wimbledon. Cette médaille olympique en simple, je ne l'ai toujours pas. Or les JO, ça a toujours représenté pour moi quelque chose d'extraordinaire", explique le Suisse à l'Equipe Mag. Toujours aussi placide et philosophe, Federer ne se fait donc pas une montagne de ne plus être le numéro 1. "J'approuve l'idée d'un classement ATP, mais ça met beaucoup de pression sur les joueurs. Cela offre surtout aux journalistes beaucoup d'histoires à raconter. (...) Cela empêche en revanche de voir clairement qu'un ou plusieurs joueurs peuvent avoir un super niveau en même temps. On pense toujours -à tort- qu'il n'y a qu'un joueur devant et tous les autres derrière. Ce n'est pas aussi simple.", conclut Federer, qui laisse désormais les angoisses la course aux points à Djokovic, Nadal et Murray, ses jeunes adversaires. (LB/Picture : Belga)

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