Tagtik

Les tops et flops de la première journée de l'Ethias League

Top 1: Okapi Aalstar. A Alost, sans doute est-ce une conséquence du carnaval, on aime la tenue de camouflage. Jamais vous n'entendrez un membre de la direction dire que les Okapis ont la pointure d'un futur champion. Mais la ficelle devient de plus en plus grosse. Les Alostois ont une équipe qui peut devenir championne de Belgique en juin prochain, point à la ligne. Et si en plus, cette équipe ultra offensive, qui se permet de gagner à l'aise au Spiroudome, elle n'a joué que trois quart-temps, commence à défendre, il ne faudra pas chercher plus loin. "We have to stay healthy" répète Brad Dean. Il a, encore, raison. Le noyau alostois n'est pas le plus large et un joueur blessé risque de casser la dynamique. En attendant, chaud-show devant. 

Top 2 : Le Basic-Fit Brussels, ou l'Excelsior, ou le Brussels, c'est comme vous préférez, mais soutenons quand même l'initiative courageuse de ce sponsor, a réussi son entrée en Ethias League. Victoire face aux Voo Wolves Verviers-Pepinster, cherchez pas c'est le club avec le nom le plus long de l'histoire du basket, au terme d'un match plein comme la salle. Le duo Ubel-Ross a montré un appétit de loup combinant à eux deux un joli index de 62. Presque autant que l'ensemble du club pépin.

 Top 3 : Les petits nouveaux. Terrell Holloway aux Leuven Bears, 31 points à 50% à distance dans la minuscule salle des Kangoeroes, et Mike Smith à Liège Basket qui y va d'un sérieux double-double pour son premier match en championnat face aux Giants anversois, 24 points, 11 rebonds. Comme quoi, il n'y a pas qu'à Alost que l'on sait recruter.

 Flop 1 : Le Belgacom boum boum Spirou. La belle soirée annoncée a fait pschiiit. Le Spirou n'était tout simplement pas prêt. C'est inquiétant. Commencer la saison comme il a terminée, c'est à dire par une taule, laisse penser que le malaise n'a pas encore disparu. Il y a du boulot.

 Flop 2 : Port of Antwerp Giants. Bon d'accord l'équipe est en construction après le coup de torchon de l'été dernier. Mais ce qu'ont montré les Giants vendredi à Liège était juste insuffisant. Le coach Vervaeck et le mari de Kim Clijsters, son assistant, ont du pain sur la planche et les supporters devront conjuguer une fois encore "patienter" à tous les temps. 

 

Pour aller plus loin