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Le Clasico ou le choc des extrêmes ?

Alors que les deux équipes s'apprêtent à s'affronter une premier fois dans ce Clasico du basket belge, le Belgacom Spirou et le Telenet BC Ostende ne connaissent pas le même début de saison. A Ostende, où l'on reste sur deux titres de champion, la vie est belle. A part une défaite surprenante à Anvers, les Ostendais  carburent au super comme en témoigne leur invincibilité en Coupe d'Europe. "Mais il n'y a aucune raison de s'emballer, nous devons garder les pieds sur terre" martèle le coach Gjergja pour qui une victoire est oubliée dès le coup de sifflet final. Les intégrations de Ryan Thompson, ex Alost, Andrija Stepanovic, Pierre-Antoine Gillet, ex Liège, Niels Marnegrave, ex Louvain, et surtout Mateusz Ponitka, grand espoir du basket polonais, se sont faites à la vitesse de l'éclair. En quelques semaines à peine, le staff ostendais a construit un collectif impressionnant comme en témoigne la victoire mercredi soir en Eurocup en Allemagne chez les Artland Dragons, deuxième du championnat, ponctuée de 23 passes décisives. Tout l'inverse du Spirou qui patauge en ce début de saison. Déjà deux défaites en championnat et aucune victoire en Eurocup, pourtant un objectif de l'année. Dans les colonnes de la DH/Les Sports, Eric Somme, toujours attentif à la vie de son club, ne dit pas autre chose. "Oui, on peut se montrer insatisfait de ce début de saison car nous avons mis en place un noyau de qualité" dit-il. Mais voilà, la sauce n'a pas (encore) prise au Spiroudome au point que plusieurs transferts soient envisagés. Décrié par une partie du public, le coach Bozzi a été maintenu dans ses fonctions jusqu'à la fin de saison. A lui et son staff de créer une cohésion avec cette somme d'individualités. Sans quoi, le Spirou se retrouvera sur la touche pour la troisième saison consécutive. Monument en péril ? Non mais le temps presse. (A.B/Picture:Belga)  

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