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Bozzi : "On n'a pas mérité notre salaire"

Giovanni Bozzi était très remonté après la large défaite de ses troupes à Mons (91-63), samedi soir. C'est surtout le troisième quart temps, d'un niveau indigne de ses joueurs, qui le mettait en rage et lui laissait un goût amer dans la bouche. "En début de rencontre, on a bien respecté le plan de match, expliquait Bozzi après la rencontre. "On avait dix points d'avance. Et puis l'adversaire a eu des paniers faciles, combinés à des pertes de balles de notre côté. On est rentré avec 4 ou 5 points de retard à la mi-temps, ce qui n'était pas catastrophique mais on a eu un troisième quart temps inadmissible, honteux", analysait le coach du Spirou. En encaissant un 37-15 entre la 20e et la 30e, les Carolos ont perdu les pédales et profondément déçu leur mentor à la mons.arena. "J'étais furieux après le match. On ne peut pas jouer comme cela. On n'a pas le droit de faire cela pour notre club et les supporters. Certains doivent vraiment analyser leur performance individuelle. Je n'ai pas envie d'incriminer un joueur. Les individualités n'étaient pas présentes aujourd'hui. C'est simple, on n'a pas mérité notre salaire ni la confiance du club" a sèchement lâché Bozzi. Mais le coach carolo est aussi un homme d'une grande sportivité et il ne manquait pas de saluer les mérites de son adversaire. "Le ballon a très bien circulé à Mons et l'homme libre a su prendre les bons shoots", reconnaissait-il. "De notre côté, on n'a pas défendu, perdu des ballons et on a tenté de sauver le match individuellement, tout ce qu'on ne doit pas faire. Il ne faut pas se lamenter et repartir du bon pied dès cette semaine en Eurocup." Car mercredi, le Belgacom Spirou s'en ira défier le Lukoil Sofia dans la capitale bulgare (17 h 00). Il faudra sortir un tout autre match que face à Mons Hainaut, sous peine de subir une défaite bien plus cinglante encore... (LB/Picture : Belga)

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