Politique

Marc Hayat, psychiatre et psychanalyste parisien, analyse le mode de fonctionnement du chef de l’Etat russe. 

Mais pourquoi donc Vladimir Poutine, homme fort du Kremlin, poursuit-il coûte que coûte cette invasion armée de l’Ukraine ? Pourquoi assure-t-il, dans toutes ses prises de parole, que la Russie est bien l’“attaquée” et non l’attaquante dans cette guerre qui l’oppose à l’Ukraine ? 

Marc Hayat, pour le média BFMTV, décrit le Président russe comme un “maniaque”, “narcissique” qui se réjouit du “malheur des autres”, et donc des Ukrainiens. C’est cette dernière dimension, perverse, qui inquiète plus particulièrement le spécialiste. Il évoque même un “assèchement total du cœur, de l’affectivité” ainsi qu’une “jouissance pathologique qu’il a du malheur des autres, de ce désir de détruire”. Il parle d’un “rapport au monde dans la violence, dans la haine et la terreur qu’il apporte à la vie.”

Une autre facette sombre ? Le “lien narcissique” qui existe entre Poutine et le peuple russe. Tous les jours, il le flatte : “Vous êtes un peuple extraordinaire, vous êtes hors du commun, il leur parle de leur histoire, de la grandeur du peuple russe… et bien sûr de la guerre qu’il a menée contre le nazisme”. Selon le psychiatre, il faudrait toujours “séparer un dictateur, un dirigeant, de son peuple”.

(AsD - Source : Seneweb - Illustration : Pixabay)