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Soderling : "Je ne veux pas trop faire la fête"

Le règne de Roger Federer à Roland Garros n'aura donc duré qu'un an. La faute en incombe à un certain Robin Söderling, le Suédois qui avait déjà mis à genoux Rafael Nadal l'an dernier, et qui a fait feu de tout bois pour s'offrir une éclatante revanche de sa finale perdue l'an dernier. "C'est mon Grand Chelem préféré. Jouer contre le numéro un mondial, c'était un rêve. Battre Nadal et Federer, on ne peut pas faire beaucoup mieux", a-t-il dit, aux anges, à des spectateurs qui avaient copieusement encouragé son rival. "C'est un sentiment fantastique. Ce sont deux grandes victoires. Ce sont deux joueurs différents et je suis vraiment content d'avoir pu les battre tous les deux. Je ne pensais pas trop à mes défaites contre lui. Même si j'ai si souvent perdu, j'y croyais toujours. Parfois, je n'étais pas passé loin, parfois, je manquais un peu de réussite. Là, c'est passé. Le record de Federer (NdlR: 23 demi-finales de suite en Grand Chelem) est peut-être la plus grande série de l'histoire de tous les sports. 23 à la suite, c'est juste gigantesque!", s'exclama-t-il. En éliminant le n°1 mondial, le Suédois de 25 ans, qui n'avait gagné aucun de ses 12 premiers matches contre lui, s'est également offert une splendide opportunité de disputer une nouvelle finale à Paris. C'est que ce vendredi, il affrontera le Tchèque Tomas Berdych, qui n'a jamais dépassé les huitièmes de finale Porte d'Auteuil. "C'est une grande victoire mais ce n'est pas la finale. Il y a encore un match à jouer au moins, alors je ne veux pas non plus faire trop la fête. Je vais me concentrer sur le prochain match", a-t-il dit. "Je peux perdre. Il a très bien joué cette année et est très dangereux...", conclut-il. (S. P. H./Picture : Belga)

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