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Cette ville belge est championne du diabète

Au regard des dépenses en médicaments, notre petit territoire compte 600.000 personnes atteintes par le diabète, peut-on lire dans La Libre. Des chiffres en constante augmentation, puisque le taux de croissance de cette affection chronique atteint 2,6 % par an.

Si l'on en croit les résultats d'une récente étude menée par la Mutualité chrétienne, la région liégeoise serait la plus impactée par cette maladie.
En effet, alors que la moyenne belge affiche un taux de 6,2 % de personnes souffrant du diabète, Liège s'invite dans le peloton de tête des provinces belges, avec un score de 9,2 %. Le second mauvais élève est la région du Hainaut, où l'on enregistre un taux de 7,7%, contre 5,1 à Anvers et 5,3 dans le Brabant wallon.

En région liégeoise, Oupeye est le grand champion du palmarès avec un taux de 12,1%. Suivent dans l'ordre: Grâce-Hollogne (11,5), Saint-Nicolas (11,4), Fléron (11,3), Herstal (11,2), Ans (11,2) et Flémalle (11). En revanche, les meilleurs élèves de la province sont Amel (5 %), Burdinne (5,5), Héron (5,6), Raeren (5,6) et Saint-Vith (5,6).

De multiples facteurs expliquent ce contraste. Mais un lien avec l'ancien bassin industriel et, par conséquent, avec le niveau socio-économique des personnes atteintes est mis en exergue. En d'autres termes: "La plupart des maladies chroniques sont plus fréquentes auprès des populations moins instruites".

Afin d'analyser cette problématique sous l'angle de l'âge des habitants (les plus de 45 ans courant un risque accru), des comparatifs ont été réalisés chez les 65-74 ans dans les différentes régions du pays. Sans surprise, c'est la province de Liège qui arrive en tête avec 22,9 % contre 21,8 % dans le Hainaut, 19,4 % à Namur, 19,4 % dans le Luxembourg et 15,8 % dans le Brabant wallon.

En région liégeoise, chez les 65-74 ans, les communes suivantes ont reçu un très mauvais bulletin: Saint-Nicolas (29,9 %), Beyne-Heusay (28,3) et enfin Herstal (27,3).

Pour Valérie Notelaers, directrice de la Mutualité chrétienne de Liège, cette problématique "bien ancrée dans notre société", nécessite indéniablement "un questionnement sur notre mode de vie". "De notre côté, nous estimons que nous devons informer sur les risques et les pistes de traitement, car notre mission ne doit pas se résumer à une intervention curative", conclut la directrice.

(FvE - Source: La Libre - Illustration Picture: Belga)

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