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Bruxelles: 20 nouveaux radars pour faire respecter les zones 30

Le conseil communal de Bruxelles-Ville a approuvé le plan régional 'Good Move' qui faisait l'objet d'une enquête publique depuis septembre. Comme l'a expliqué l'échevin en charge de la Mobilité Bart Dhondt (Groen), il s'agit principalement de mettre en place l'idée d'une zone 30 généralisée dans la capitale.

Pour l'échevin, ce plan a pour premier objectif de faire de Bruxelles une ville moins polluées, avec des rues plus sûres et des quartiers apaisés. L'écologiste néerlandophone rappelle que le projet de la Ville de Bruxelles, en bonne entente avec la Région, est de mettre en oeuvre des zones 30 partout où c'est possible. "Notre volonté est d'élargir les zones 30 sur tout le territoire à l'exception de quelques axes très importants. Pour que cela fonctionne, il faut travailler sur la prévention, la répression, l'infrastructure et les plans de mobilité", explique-t-il à la Dernière Heure.

Pour faire respecter ces zones 30, la Ville va installer 20 radars préventifs sur l'ensemble du territoire au printemps prochain. Dont coût : 80 000 euros. Ces radars supplémentaires seront installés dans les rues où les excès de vitesse sont les plus nombreux, sur base des plaintes de riverains. "Nous installerons ensuite des radars répressifs en fonction des lieux les plus critiques sur base de l'analyse des radars préventifs," poursuit l'échevin.

Outre ce volet axé sur la prévention-répression, la Ville souhaite aussi agir sur les plans de circulation et les aménagements urbains. "Une dizaine de quartier a été identifié. L'objectif est de limiter le trafic de transit dans ces quartiers. Une fois qu'on aura établi ces plans de circulation, il faudra les mettre en œuvre par des aménagements et la présence de coaches dans les quartiers pour expliquer aux commerçants, aux habitants, etc.", explique l'échevin qui entend prendre exemple sur le plan de circulation mis en place par la ville de Gand.

Pour ce qui concerne les aménagements urbains, la Ville souhaite poursuivre le travail déjà entrepris. "L'ancienne législature a mis les panneaux, à nous de finir le travail. Il reste beaucoup à faire mais, dans le Pentagone par exemple, nous travaillons rue des Colonies avec des marquages au sol, nous travaillons également sur Dansaert, Cantertesen, rue de Laeken, etc. De nombreuses rue du Pentagone sont à l'étude. Nous travaillons également sur les zones les plus accidentogènes, telles que la place Sainctelette en collaboration avec la Région ou quelques lieux dans l'hyper-centre-ville", conclut l'échevin.

(LpR avec la DH/Picture : Pixabay)

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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