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Brussels Airlines va-t-il changer de nom?

Selon Christina Foerster, la nouvelle CEO de Brussels Airlines, la compagnie belge est sortie de la zone rouge mais doit devenir plus rentable.

"La compagnie n'est plus en danger immédiat. Nous avons sorti la tête de l'eau, mais nous ne marchons pas encore sur la plage comme le font les autres compagnies du groupe, telles que Lufthansa et Swiss qui se portent nettement mieux que nous", explique-t-elle, sans préciser les chiffres.

"Nous avons transporté beaucoup plus de passagers qu'en 2017. Mais nous devons être beaucoup plus rentables et ainsi pouvoir bénéficier plus largement des investissements du groupe Lufthansa", indique-t-elle. Selon certaine sources, Brussels Airlines aurait transporté dix millions de passagers en 2018, nouveau record.

Autre information importante livrée par la patronne, elle annonce que "sur le réseau européen, le nom de Brussels Airlines pourrait changer", et que la question est encore en discussion pour le long­ courrier. "Si nous voulons créer une plateforme européenne, nous ne pouvons pas garder toutes ces marques individuelles", détaille Mme Foerster.

Enfin, elle regrette la réduction de sept à quatre vols par semaine entre Bruxelles et Kinshasa qui nuit à la compagnie aérienne. Cette décision unilatérale, prise en février 2018 par la République démocratique du Congo suite à des tensions diplomatique avec notre pays, pèse sur la santé de la compagnie car la demande pour cette destination africaine reste très forte.

(LpR/Picture : Pixabay)

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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