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"S'il m'arrive malheur, c'est que je tiens la bonne piste"

L'enquête sur les Tueurs du Brabant s'était soudain encore accélérée après les déclarations tapageuses d'un témoin anonyme, il y a deux semaines. Ce témoin désignait l'organisation d'extrême droite Westland New Post comme la clef qui permettrait de démasquer les auteurs. Ce témoin a longuement insisté pour que son anonymat soit garanti, car il craint des représailles.

Ce témoin accuserait Michel Libert, d'être le fameux "géant" aperçu sur les scènes de crimes à l'époque de ces attaques répétées dans des grands magasins de la grande périphérie bruxelloise. Libert aurait été l'ancien supérieur hiérarchique du témoin anonyme au sein du WNP.

"Il m'a un jour dit noir sur blanc qu'il avait été pris sous le feu des gendarmes pendant une opération. Mais qu'ils avaient répliqué et échappé aux gendarmes", raconte ce témoin depuis le bureau de son avocat, Maître Kristiaan Vandenbussche.

Le visage recouvert d'une cagoule, habillé d'un long manteau, portant des gants et des lunettes, le témoin fait tout pour ne pas être reconnu, car les risques de représailles seraient bien réels selon lui. "Oui, j'ai peur. Mais s'il devait m'arriver quelque chose, ce serait la confirmation que je suis sur la bonne piste", explique-t-il.

(LpR avec Skwadra - Source: Het Nieuwsblad/Picture: Belga)

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