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La maison de l'horreur est en vente

L'habitation où Geneviève Lhermitte séjournait lorsqu'elle a tué ses cinq enfants cherche preneur. L'agence immobilière actuellement chargée de la vente du bien espère attirer de futurs acquéreurs avec cette annonce alléchante: "Dans le centre de Nivelles, splendide maison bourgeoise ayant subi une rénovation complète tout en gardant son authenticité (parquet massif, cheminées en marbre…)."

Même si l'agence qualifie cette maison de "bien unique avec une situation exceptionnelle", il n'en reste pas moins que pour ceux qui se souviennent du tragique fait divers qui a défrayé la chronique en février 2007, il s'agit bien là de la maison de l'horreur.

Cette grande maison, composée de sept chambres et de trois salles de bains, est proposée à la vente à partir de 435.000 euros.

L'agence est-elle dès lors obligée d'informer les acheteurs potentiels du passé de cette maison, s'interroge La Dernière Heure. A ce propos, les avis des professionnels du secteur divergent. Certains diront que c'est une obligation de le dire. D'autres pointent qu'il s'agit là d'un devoir d'information inscrit dans le code de déontologie des agents immobiliers. D'autres encore affirmeront que rien ne les contraint à parler de l'historique du bien et qu'il n'est d'ailleurs pas supposé connaître le passé de toutes les personnes qui y ont vécu.

Reste qu'il n'est pas rare que des clients se rétractent d'une promesse d'achat quant ils apprennent que le propriétaire précédent s'est suicidé dans l'habitation pour laquelle ils ont eu un coup de coeur. Alors, que dire d'une maison qui a connu un quintuple infanticide...

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration picture: Belga)

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