Tagtik

Les crèmes solaires, un fléau pour les océans

Sable, soleil, mer et ... crème solaire sont, l'été venu, le menu traditionnel des vacanciers qui aiment se prélasser sur le littoral. Chaque année, ce sont près de 25 000 tonnes de crème solaire qui finissent ainsi dans les océans. Les conséquences de cette pollution sur les coraux et les écosystèmes marins sont bien documentées. 

Chaque année, des dizaines de milliers tonnes de crème solaire sont déversées dans les océans. 48 litres de protection solaire finiraient ainsi chaque minute dans les mers à l’échelle mondiale. Une seule plage marseillaise verrait approximativement 52 kilos de crème solaire se déverser chaque jour dans la Méditerranée pendant la saison estivale. Des chiffres inquiétants révélés par la Fondation pour la nature et l’homme.

L'effet néfaste des crèmes solaires traditionnelles sur les océans n'est plus à démontrer : elles peuvent contribuer au blanchissement des coraux. Les ingrédients chimiques de ces crèmes (oxybenzones,octinoxates, nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc) sont toxiques pour les poissons, les crustacés et les microorganismes marins. Ils peuvent perturber leur système hormonal, entraîner des malformations, altérer leur comportement et affecter leur reproduction. 

La pollution de l’eau, des sédiments et des écosystèmes côtiers, avec des effets néfastes sur la biodiversité et les chaînes alimentaires sont d'autres conséquences de ces produit.

Une solution a peut-être été trouvée avec la commercialisation d'une crème solaire qui nourrit et protège les coraux, baprtisée Reef Relief. En attendant, il existe des crèmes estampillées "protectrice des océans", qui utilisent des filtres UV physiques plutôt que chimiques.

Elles agissent en formant une barrière physique sur la peau qui réfléchit les rayons du soleil et privilégient les ingrédients naturels, biodégradables et respectueux de la vie marine.

(JaG/Picture : Alehandra 13 via Pixabay)

JaG

JaG

Web content writer

Pour aller plus loin