Conflits

Le Kremlin envoie des indications claires aux industriels : moderniser les systèmes d’armes existants et renforcer les troupes déployées sur le territoire ukrainien. 

En Russie, le complexe militaro-industriel travaille d’arrache-pied depuis des mois. Aujourd’hui, une nouvelle version, une version améliorée du TOS-2 Tossotchka a été mise au point. Il s’agit d’un lance-roquettes multiple à munitions thermobariques TOS-3. Son petit nom ? “Dragon”. Ses caractéristiques ? Le Dragon fonctionne avec les mêmes munitions que le TOS-1, soit “des roquettes de 220 mm avec une tête explosive de 45 kg et une portée de 400 m à 6 km” rapporte L’Indépendant. 

Le colonel Markus Reisner du ministère autrichien de la Défense ajoute "le TOS-3 peut, lui, tirer des missiles à une distance allant jusqu’à 15 kilomètres”. Il ne peut donc pas être touché par les drones ukrainiens FPV (en vue subjective). Reisner précise que cette nouvelle arme d’horreur serait encore plus destructrice que les précédents modèles. 

L’arme a été conçue pour détruire et incendier les troupes mais aussi les bâtiments. 

D'après les experts de la Campagne internationale pour l’interdiction des armes nucléaires “une seule salve des versions antérieures du système (TOS-1 et TOS-2) peut transformer plusieurs pâtés de maisons en ‘ruines fumantes’”. 

(AsD - Source - L’Indépendant - Illustration : Unsplash)