Conflits

Peu importe le prix à payer, les troupes russes doivent gagner du terrain pour pouvoir accéder à la victoire. Les soldats sont de la “chair à canon”, envoyés sur le front pour à peine quelques avancées territoriales (mineures).

Aujourd’hui, le nombre de pertes humaines côté russe est colossal, ce ne sont pas les informations dévoilées par le ministère de la Défense britannique qui nous feront dire le contraire. 

Dimanche dernier sur X (anciennement Twitter), une note du renseignement militaire britannique indiquait : « depuis l'invasion de février 2022, les forces armées russes ont subi 658 pertes par jour en moyenne ». Poursuivant ainsi : « chaque année a vu une augmentation du taux de perte quotidien moyen, passant de 400 en 2022 à 693 en 2023, à 913 au cours du premier trimestre 2024 ». Une augmentation qui fait écho à la dépendance constante des Russes « à la masse pour maintenir la pression sur les lignes de front ukrainiennes. »

Petite précision tout de même : une baisse des attaques a été enregistrée au cours du mois de mars, réduisant quelque peu les “dégâts” humains. 

Le 3 mars, le ministère de la Défense du Royaume-Uni déclarait que la Russie avait très probablement perdu plus de 355.000 soldats tués et blessés au cours de l’“opération spéciale” en Ukraine, rapporte Korii. 

(AsD - Source : Korii - Illustration : Unsplash)