Tennis

Samedi et dimanche au Spiroudôme de Charleroi, l'équipe belge de Fed Cup affrontera la République Tchèque au stade des demi-finales de la compétition. Il y a deux mois, après leur victoire au tour précédent contre les Américaines, les Belges étaient désignées comme largement favorites de ce match et même de la compétition. Mais depuis, la retraite de Justine et la blessure de Kim sont venu bousculer ces certitudes. C'est donc avec une équipe remaniée, composée de Yanina Wickmayer, Kirsten Flipkens, An-Sophie Mestach et Alison Van Uytvanck que nos compatriotes affronteront les Tchèques avec le secret espoir de hisser notre pays en finale de la Fed Cup pour la troisième fois de son histoire. "Après le forfait de Clijsters, nous ne sommes assurément plus favorites, mais chaque match doit être joué", expliquait mercredi Sabine Appelmans, persuadée que son équipe peut s'imposer malgré ces défections. De son côté, Yanina Wickmayer, qui devient par la force des choses la leader naturelle de l'équipe, ne cache pas son impatience d'en découdre et de faire oublier les absentes. "Il y aura plus de pression, mais cela ne me dérange pas. J'adore la Fed Cup. C'est chouette de ne pas être seule sur le terrain pour une fois. Kirsten et les deux jeunes seront là pour me soutenir", confie l'Anversoise, bien décidée à prendre sa revanche sur Petra Kvitova, la chef de file tchèque, qui l'avait battue en trois sets disputés au tournoi de Paris. "Je me souviens que j'avais servi pour le match. Kvitova avait commencé l'année en fanfare, mais elle n'a plus fait de résultats depuis. Les Tchèques, cela dit, ont une équipe très homogène. Pour ma part, (...) je sens que je progresse. Ma force reste mon agressivité, mais je réussis à faire plus de choses avec la balle. C'est positif", se réjouit Wickmayer, consciente que les Tchèques présenteront une équipe très solide à Charleroi, malgré le forfait de Lucie Safarova (WTA 31), remplacée par Lucie Hradecka (WTA 65). (LB PIcture : Belga)