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Webber : "C'est évident que Vettel est le préféré du team"

Ceux qui craignaient que des consignes d'écuries viennent brouiller les cartes en cette fin de saison sont partiellement rassurés. Les embrouilles ne viendront sûrement pas du côté de chez Red Bull, dont les deux pilotes semblent désormais se détester cordialement. Entre Sebastian Vettel et Mark Webber, respectivement premier et deuxième des deux séances d'essais libres de vendredi, c'est même la guerre des mots. Un conflit de générations qui devra se régler à coups de volant sur la piste d'Interlagos ce dimanche. Car même si Vettel accuse toujours quatorze unités de retard sur Webber, l'Allemand ne fera aucun cadeau à l'Australien. "Je vais continuer à me battre. Je ne porterai secours à personne. Il y a assez d'ambulances autour du circuit pour cela", a lancé Vettel qui s'y connaît en provocation. "Je peux compter sur le soutien de mon équipe. Je n'ai pas à m'inquiéter. J'aurais été beaucoup plus déçu si j'avais perdu la victoire en Corée en perdant le contrôle de ma monture..." a renchéri le pilote allemand avec perfidie. Webber, lui, essaye de garder son calme, même si les piques de son équipier doivent sûrement l'agacer. "C'est évident que Vettel est le préféré au sein du team," a-t-il expliqué. "Moi aussi j'ai mes préférences dans la vie et mon entourage. C'est humain. Mais mon traitement est correct", a-t-il néanmoins précisé. "J'ai mes chances avec une superbe voiture. A moi de faire ce qu'il faut en rééditant dimanche mon succès de l'an dernier", a conclu le pilote australien qui sait que ce conflit larvé diminue ses chances de devenir champion du monde. "C'est clair, mais ce n'est pas ma décision. On verra après Abou Dhabi si cette politique nous a coûté cher ou pas", conclut-il. Premiers éléments de réponse en fin d'après midi lors des qualifs, où une première hiérarchie s'établira. (LB/Picture : Belga)

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