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2014: Ostende et le Spirou au-dessus du lot ?

L'année 2014 de basket commence par un événement. Ce samedi 4 janvier, Belgacom 5 propose sa première basket night avec deux rencontres à la suite. A 19h, les Voo Wolves Verviers-Pepinster affronteront les Stella Artois Leuven Bears alors qu'à 21h, l'antenne laissera la place au Clasico entre le Telenet BC Ostende et le Belgacom Spirou. Pour débuter l'année, il était difficile de faire mieux. Deux jours après le réveillon, essayons de dessiner ce que nous réserve l'Ethias League d'ici la fin de la saison. La question majeure est de savoir qui sera champion en juin prochain. Ou plutôt, quelle équipe est capable de mettre fin au règne du BC Ostende, double champion en titre ? Alors que l'on n'est pas encore à la mi-saison, on peut raisonnablement penser que le Belgacom Spirou est l'équipe la mieux armée pour vaincre enfin les Ostendais. Au nombre de points perdus, ces deux équipes occupent déjà la tête du championnat. Cependant, les deux grands du championnat ont alterné le bon et le mauvais depuis octobre. Ce n'est même qu'à de très rares occasions qu'ils se sont montrés irrésistibles. Logique dans la mesure où la compétition n'est pas encore entrée dans sa phase cruciale qui commence au printemps. Dans les rangs du Spirou, le jeu collectif fait encore trop souvent défaut et la mentalité laisse encore à désirer. Mais les capacités individuelles de Demond Mallet suffisent à ce jour à gagner des matchs de même que la taille et la puissance des Watkins et Trapani. Dans les rangs du BCO, les Ostendais connaissent de temps en temps de gros passages à vide ce qui expliquent notamment leurs défaites à Anvers ou à Mons. Mais pour le reste, Ostende possède une équipe diablement séduisante avec des joueurs belges en vue. Derrière les deux ténors, on a bien envie de citer Okapi Aalstar comme challenger numéro 1. Si le basket se jouait uniquement à 5 contre 5 sans réserves, les Alostois pourraient être champions de Belgique. Mais le manque de  profondeur du banc sur une longue compétition avec des matchs toutes les 48 heures en playoffs reste l'handicap numéro 1 de l'équipe dirigée par Brad Dean, encore candidat au coach de l'année. Toutes les autres équipes de la Ligue ont les moyens de venir inquiéter le temps d'un match ou deux, mais pas plus, ces trois équipes. C'est la raison pour laquelle on assiste à une compétition palpitante où 80% des équipes se tiennent en deux ou trois points. Et où tout le monde bat tout le monde. Même si au final, il y a peu de doutes de voir le titre se célébrer ailleurs qu'à la Sleuyter Arena ou au Spiroudome. (A.B/Picture:Belga)

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