Société

Focus sur le syndrome des “fesses mortes” ou “fesses endormies”, conséquence de l’inaction physique. 

Depuis que le télétravail est devenu (presque) la norme, la sédentarité s’est gravement accrue, amenant avec elle bon nombre de troubles psychologiques et physiques. Dont le syndrome des fesses mortes. 

C’est Stuart McGill, scientifique canadien, qui pose, pour la première fois, des mots sur le syndrome. Il associe le phénomène à une faiblesse des muscles fessiers qui serait, généralement, dûe à une prolongation de la position assise, “un état dans lequel on a perdu la capacité de contracter ses muscles fessiers” précise la RTBF. Si ces muscles, qui s’avèrent être les plus puissants du corps humain, ne sont pas suffisamment sollicités, ils perdent petit à petit leurs fonctions et en oublient même de se contracter. Ce sont alors à d’autres muscles tels que les ischios et les lombaires, de prendre le relais et de compenser les mouvements qui ne sont plus effectués par les fessiers. Une compensation qui nuit à l’équilibre du corps et qui peut engendrer d’intenses douleurs dans le bas du dos. 

Vous pensez souffrir de ce syndrome ? Une fois allongé sur le ventre, tirez l’une de vos jambes vers le plafond, si la position est trop difficile à tenir et que vous avez mal au dos, il se pourrait bien que vous soyez atteint du syndrome des fesses mortes. 

Marcher, courir, s'asseoir, sauter, se lever... : le groupe musculaire des fessiers est indispensable à notre quotidien. En plus de soutenir la colonne vertébrale et de stabiliser le genou et le bassin, il nous aide à évoluer tout au long de notre vie. Pour combattre les effets de la sédentarité, n’hésitez pas à engager des contractions musculaires (volontaires) de 5 secondes, environ 20 fois par jour. La promenade et les escaliers sont aussi vivement encouragés. Enfin, les squats et fentes sont d'excellents exercices pour préserver la santé de vos fessiers. Progressivement, vous pourrez ainsi réveiller vos fesses et contourner le syndrome, propre à la position assise.

Petit plus ; n’oubliez pas d’intégrer des protéines, végétales ou animales, dans votre alimentation afin de fabriquer de la masse musculaire en suffisance.  

(AsD - Source : RTBF - Illustration : Unsplash)