Né un 12 février : Angelo Branduardi, le dernier troubadour ?
C’est en 1950 que naît le célèbre cantautore italien, dans la province de Milan
Après avoir appris le violon à Gênes, où il grandit, Angelo Branduardi revient dans sa ville natale où il entame des études de philosophie tout en commençant à composer ses chansons.
En 1974, il enregistre son premier album folk-rock, intitulé "Branduardi". Le succès populaire salue ce premier opus et le musicien prodige et polyglotte conquiert rapidement d’autres terres. En France, il séduit avec ses titres" La demoiselle" et "Va là où le vent te mène" (toujours adaptés par son comparse Etienne Roda-Gil), qu’il déclame dans la langue de Molière. C’est dans les musiques anciennes, notamment du Moyen-âge, qu’il confie puiser son inspiration : "Ce sont les racines de la musique. Des racines profondes qui ne gèlent jamais".
Il se consacre ensuite aux musiques de film, comme pour "Secondo Ponzio Pilato", en 1988, dont il enregistrera lui-même chaque instrument. Braduardi, qui se présente comme un troubadour, avare en interviews et fuyant les projecteurs, oeuvre discrètement au patrimoine musical italien. Il sort néanmoins un best-of pour célébrer ses 40 ans de carrière. Le disque comporte notamment deux inédits, écrits par Carla Bruni, dont "Confessions d’un malandrin".
En 2023, il sillonne les scènes, de festivals en festivals, avant de prendre un peu de repos.
(CMa - Photo : © Etienne Tordoir)
Photo : Angelo Branduardi au Stade Schaerbeek à Bruxelles (Belgique) en mai 1984