Economie

En 2018, un Arrêté Royal, souhaité par la Banque Nationale de Belgique (BNB), avait fait grand bruit. Il limitait à 82 % de la valeur du bien le montant qu'un futur acheteur pouvait emprunter pour un prêt hypothécaire, à charge pour l'acquéreur d'apporter les 18 % restants en fonds propres. En parallèle, le calcul du coefficient de risque avait été affiné.

Malgré ces mesures drastiques, le marché belge du crédit se porte bien. Pour preuve, en 2018, les crédits hypothécaires ont bondi de 6%, l'encours total s'établissant à plus de 200 milliards d'euros, soit quatre fois plus qu'au début de l'année 2000, indique le quotidien l'Echo.

Aujourd'hui, la Banque nationale de Belgique (BNB) et Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), reviennent à la charge, exhortant les banques belges à la prudence lors l'octroi des crédits hypothécaires. Selon le quotidien, la BNB serait d'ailleurs en train de négocier avec le secteur assuro-bancaire afin de durcir les conditions d'octroi.

Si ces mesures sont adoptées, ce ne sera pas sans conséquences pour les consommateurs. En effet, la BNB souhaitant encore un renforcement de l'apport en fonds propres, cela limitera considérablement le nombre de personnes capables d'acquérir une maison ou un appartement. Ce qui ne manque pas d'inquiéter les jeunes ménages et autres catégories qui ne disposent pas forcément d'une mise de départ, sans parler des droits d'enregistrement qu'il faut aussi financer.

Si dans la plupart des organismes bancaires, on n'ose pas trop s'avancer car tout dépendra de ce que décidera finalement la BNB, on suit néanmoins en détail les mesures qui seront prochainement proposées.

Dossier à suivre donc...

(FvE - Source: L'Echo - Picture: Pixabay)