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Miguel A. Amutio via Unsplash Conflits
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Un missile russe lui a arraché les jambes, elle court le marathon de Boston (vidéo)


Elle s'appelle Yana Stepanenko, elle est Ukrainienne et elle a 12 ans. Cette jeune fille qui a perdu ses deux jambes lors d'une frappe de missile russe à Kramatorsk, dans la région de Donetsk, a participé au célèbre marathon de Boston, où elle a couru cinq kilomètres avec deux prothèses.

Yana Stepanenko a couru pour une bonne cause : récolter des fonds pour offrir une prothèse au militaire ukrainien Oleksandr Riasnyi, lui aussi grièvement blessé en Ukraine. Il a été blessé sur le front de Zaporijia en septembre dernier, perdant sa jambe. La jeune fille souhaite qu'il puisse à nouveau courir, comme elle.

La jeune fille a commencé à se préparer pour le marathon de Boston plus de deux mois avant l'événement, s'entraînant au Centre national de réadaptation Nezlamni et au stade Dynamo de Lviv.

"J'ai traversé des moments terribles et je suis ravie de pouvoir désormais marcher et courir. Peter Garsh, un célèbre prothésiste américain, m'a fourni des prothèses de course et je suis retombé amoureuse de la course à pied. Je courrai mon premier marathon dans une semaine."

Soutenue par sa mère, son frère et sa soeur, elle avoue avoir eu une certaine appréhension avant de se lancer à Boston. "Mais je sens que je vais réussir et je veux être un exemple pour les autres", a-t-elle déclaré lors d'une séance d'entraînement ouverte le 4 avril.

La jeune marathonienne avait été blessée le 8 avril 2022, lorsqu'un missile russe, chargé de munitions à fragmentation, avait frappé la gare de Kramatorsk, où plus de 4 000 personnes attendaient d'être évacuées.

L'attaque avait fait 61 victimes et 121 blessés. Le frère jumeau de Yana est le seul membre de la famille Stepanenko à être sorti indemne de cette attaque. sa mère a perdu une jambe, tandis que Yana a perdu les deux.

La famille a finalement été transportée aux États-Unis, où elle a rejoint ce programme destiné  à fournir des prothèses aux blessés et amputés de guerre.

 (LpR avec Ukrainska Pravda et agences/Picture: Miguel A Amutio via Unsplash))

 

 

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