La pluie à Wimbledon, le vent à New York
L'invité surprise de cet US Open est le vent. "The wind blows trough the windows" comme on dit là-bas. Le vent souffle à travers la fenêtre et quelques joueurs ne savent pas s'y adapter. Face à Stosur, Kim Clijsters a dû revoir en partie son jeu pendant le match, de même que son adversaire australienne avec moins de succès, on le sait. Hier encore, le vent a considérablement perturbé les rencontres. Et pas que les ramasseurs de balles (cf photo). Lorsqu'il débuta sa carrière, Roger Federer avouait qu'il lui était impossible de jouer avec un vent fort. Il devenait nerveux et perdait sa concentration. Les choses ont bien changé puisque le Suisse a été brillant à New York face à Soderling. "Roger bouge très bien dans le vent, il est toujours à la bonne place" disait le grand Suédois. Gaël Monfils, lui, a vite concédé qu'il ne pouvait pas battre Djokovic. "Le talent pour jouer dans le vent, je ne l'ai pas encore" avouait-il. Quant à Kaia Kanepi, battue par Zvonareva, elle se voulait sportive: "Je ne peux pas incriminer le vent, je n'ai pas bien joué c'est tout..." Le vent et toujours le vent. C'était bien le mot à la mode en conférence de presse d'après-match. Sauf pour l'inévitable Brad Gilbert, toujours le mot pour rire, qui invita Zvonareva à changer de lunettes : "vous ne pourriez pas demander à votre agent de vous acheter d'autre lunettes de soleil ?" On ne connait pas encore la réponse... (L.B/Picture:Belga)
