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Vettel : "Il était crucial de ne pas paniquer"

La troisième fois aura donc été la bonne... Après deux désillusions à Bahreïn et en Australie, Sebastian Vettel a enfin réussi à remporter son premier Grand Prix en 2010 en s'imposant en Malaisie. Red Bull fait le doublé avec la deuxième place de Mark Webber. "Quelle belle journée"!, s'exclama-t-il. "La voiture était magnifique. Au final cela donne un très bon résultat pour l'équipe et pour moi après deux courses où je n'ai pas eu le résultat que j'espérais. C'est un gros soulagement." Le jeune pilote allemand avait déjà dominé les deux premiers Grands Prix, mais il avait été trahi par la mécanique. Sur le circuit de Sepang, la malchance l'a enfin abandonné et il a mené la course du début à la fin grâce à un somptueux départ. "Je suis très bien parti, j'ai doublé Nico (Rosberg), je suis revenu à hauteur de Mark et j'ai cravaché pour passer", expliqua-t-il. "J'ai pris ma chance dans le premier virage. C'était juste mais c'est passé. Mark était mieux que moi dans les deux virages suivants, nous nous sommes battus, mais avec respect. Si Mark avait été à ma place, il en aurait fait de même." A 22 ans, Sebastian Vettel signe la sixième victoire de sa carrière et rejoint Fernando Alonso à la deuxième place du classement avec 37 points, deux points derrière le nouveau leader, Felipe Massa. "Il était crucial de ne pas paniquer, de rester calme. Les voitures de course sont construites pour aller le plus vite possible, à la limite. Parfois, des pièces cassent. Si ça arrive le vendredi, tout le monde s'est fout. Mais le dimanche après-midi... tout le monde souligne l'affaire, parle de manque de fiabilité. Mais, nous sommes une équipe. Nous nous serrons les coudes, dans les bons ou les mauvais moments. Ce n'est pas comme au football où on change l'entraîneur après deux défaites. Alonso avait 25 points d'avance. Cela montre combien les choses changent vite..." (S. P. H./Picture : Belga)

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