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Les tops et flops d'un week-end qui aura marqué le basket belge

Top. Antwerp Giants (défaite 91-93 face à Ostende). Certaines équipes sont grandes dans la défaite. C'est rare.  Mais c'est bien le cas des Giants. Mettre en place une telle infrastructure au Sportpaleis, arriver à le remplir (12.000 places vendues, 5.000 offertes),  s'incliner pour un rien après prolongation et déjà penser à remettre le couvert la saison prochaine, chapeau. Une chose est certaine : le club de la métropole n'a pas la palmarès qu'il mérite. Franchement, quelle autre ville peut faire ça en Belgique ?

Top. Roel Moors (Antwerp Giants). Le Roel a commencé en division 1 quand Internet n'existait pas encore. 16 années, trois titres de champions et une brouette de récompenses individuelles plus tard, il est toujours là. La guerrier a tout vu et tout connu ce qui rend ses interventions dans les médias les plus pertinentes de toutes. Alors quand il a stigmatisé vendredi soir, au micro de Belgacom 5, la différence de traitement qu'accordent les arbitres aux joueurs belges et étrangers, il serait temps d'en tenir compte. Rossé par les joueurs ostendais, Moors a pris des coups dont certains auraient mérité plus qu'une faute... quand elle était sifflée. Essayer de faire ça sur Mallet ou Djordjevic... Ce n'est pas nouveau mais cela reste injuste. Déjà que nos talents ne courent pas les rues.

Top. Ryan Pearson (Antwerp Giants). L'animal, avec une gueule et une main gauche à la Kerry Trotter et Barry Mitchell (pour les anciens), a été indomptable vendredi soir : 37 points, 10 rebonds. Il a tout fait et bien plus encore. S'il n'a pas encore résigné, c'est déjà sans doute trop tard.

Top. BC Ostende. S'imposer au bout du suspens au Sportpaleis et profiter des défaites du Spirou et de Liège, le week-end a été bon pour le BCO qui terminera vraisemblablement premier du classement même si son calendrier n'est pas facile. Mais dans les grands moments, Ostende répond toujours présent. Et tant que les joueurs acceptent le comportement de leur coach sans (trop) broncher, tout va bien. En route pour la passe de 3.

Top. Stéphane Moris (Leuven Bears). Les odeurs de printemps donnent des ailes à Moris. 22 points face au Brussels, 28 contre les Kangoeroes et 25 samedi soir face au Spirou avec sa meilleure évaluation de la saison (27). On pense que le grand belge aimerait jouer les playoffs ou on se trompe ? A ce rythme, les Bears risquent bien d'être les invités surprises du Springbreak. Fun.

Flop. Le Belfius Mons-Hainaut. Il y a six semaines, le nouveau président Dominique Balcaen était élu à l'unanimité. Un plan à 5 ans menant au titre et "on allait voir ce qu'on allait voir". On a rien vu et Balcaen s'est cassé samedi après-midi. La raison: conflit majeur avec la manager général Thierry Wilquin. Dommage d'avoir servi ce conflit sur un plateau devant les médias. Car les deux protagonistes ont sérieusement écorné leur image. Sans parler du matricule qui laisse une étiquette d'un club qui ne veut pas évoluer (ou grandir). C'est la conclusion que tire la presse ce lundi matin.

Flop. Belgacom Spirou. En s'inclinant chez les Bears, le Spirou a abandonné l'espoir de terminer premier de la phase régulière (mathématiquement c'est possible mais restons sérieux ). Quand on prend 30 tirs à 3 pts, c'est qu'il y a un problème dixit Bozzi qui a de nouveau coaché des starlettes incapables d'enchainer deux bons matchs. A ce rythme, cela passera par un quart de finale piège dont l'issue peut être objectivement fatale. (A.B/Picture: D.R.)

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