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1 Belge sur 4 vit des querelles de voisinage

C'est bien connu: on ne choisit pas ses voisins. De la simple prise de bec à la violente altercation, les querelles de voisinage peuvent empoisonner la vie d'un quartier. Et le phénomène serait loin d'être anecdotique.

En effet, selon une enquête réalisée l'année passée à la demande de Reynaers Aluminium (un leader européen du développement et de la commercialisation de solutions durables en aluminium pour fenêtres, portes, etc) les relations de voisinage seraient souvent conflictuelles, et ce particulièrement en ville.

Concrètement, un Belge sur quatre se déclare en mauvais termes avec ses voisins. En ville, ils seraient même un tiers à confier être en guerre avec leurs voisins. Pour 20% d'entre-eux, le conflit aboutit à une procédure juridique.

Comme l'on peut s'y attendre, à la campagne le bilan est bien meilleur. 25% des ruraux se disent plus que satisfaits de leurs rapports avec leurs voisins. Le nombre de mécontents, quant à lui, tournerait autour des 23%. A la campagne, on connait souvent ses voisins, ils sont parfois devenus des amis. Trois quart des campagnards s'appelleraient même par leur prénom.

Les principaux motifs de conflits sont, dans l'ordre: les nuisances sonores et olfactives (32%), le caractère impulsif (24%), la végétation et les clôtures débordantes (20%), les médisances (19%) et les animaux de compagnies (16%).

En ville, le bruit est réellement un problème. Selon la moitié des citadins, il serait la principale cause des conflits de voisinage.

(FvE - Source: La Dernière Heure - Illustration Picture: Pixabay)

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