Société

Le Conseil National de Sécurité ayant annoncé mercredi soir que l’ensemble des événements de masse devant se tenir jusqu’au 31 août seraient annulés, des questions demeurent sur le terrain quant à la tenue ou non de certaines organisations ou manifestations, qui se demandent si elles entrent dans cette définition.

Ainsi, les organisateurs de stages pendant les prochaines vacances d’été qui nagent encore dans le flou absolu et attendent des précisions du gouvernement ou des autorités de tutelle. Annuler dans la précipitation pour se rendre compte que le stage aurait pu être maintenu, voilà la grande crainte des organisateurs qui ignorent si un stage avec 200 enfants est considéré comme un événement de masse.

Pour que les stages puissent être maintenus, les organisateurs sont évidemment prêts à revoir le programme de ces journées, en accord avec les autorités et à éviter, par exemple, les sorties en grand groupe dans des lieux très fréquenté (parcs d'attraction, sites naturels, installations sportives...)

Même incertitudes du côté des camp scouts, la fédération belge de scoutisme attendant que le prochain Conseil national de sécurité donne des instructions plus précises. "Nous préparons différents scénarios possibles pour être prêts quelle que soit la décision prise par le gouvernement", précise Adrien Mogenet, porte-parole des Scouts de Belgique.

Déroulement normal? Interdiction? Tenue des camps avec des mesures restrictives spécifiques? "On pourrait imaginer un rassemblement autorisé mais avec un nombre maximum de personnes, une distanciation à respecter, une durée de camp plus courte…", explique-t-il.

Enfin, la tenue de baptêmes et des communions durant les mois d’été sont, on le sait, suspendus jusqu'au 30 juin. En ce qui concerne les événements prévus après cette date du 30 juin, rien n'est encore fixé, mais ces événements religieux rassemblent souvent de nombreuses personnes, la tendance n'est pas favorable à leur maintien.

(Léopold Marie- Source : La DH - Picture : Pixabay)