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Certains petits partis reçus par le Roi, d'autres pas

Surprise au Palais hier avec la réception d'Olivier Maigain, président de Défi, consulté par le souverain à 16 h 30. Le parti ne compte pourtant que deux députés fédéraux, une représentation insuffisante pour constituer un groupe politique à la Chambre (au moins cinq députés)

Le PTB et ses deux élus font l'objet du même traitement puisque son président, Peter Mertens, a été reçu par le Roi ce vendredi matin.

Le choix de consulter Défi et le PTB, mais de négliger les autres petites formations a valu quelques critiques acerbes à l'endroit du Palais, où Philippe doit affronter la première crise politique de son règne.

Le Vlaams Belang (trois députés) proteste avec véhémence bien qu'il ne soit jamais reçu au Palais. En Flandre, on s'étonne que le groupe Vuye & Wouters (deux élus) et le Parti populaire (un élu) n'aient pas été reçus en audience par le Roi.

"Le Roi doit inviter tous les groupes politiques de la Chambre. D’où vient la légitimité démocratique d’en inviter certains et pas d’autres ? Si le Roi ne nous invite pas, nous et d’autres comme le Vlaams Belang ou le Parti populaire, je trouverais ça vraiment très peu sage de sa part", déplore le député Hendrik Vuye (Vuye & Wouters), interrogé par le site Newsmonkey.

Le raisonnement du Palais, serait le suivant : le groupe Vuye & Wouters n’est pas un parti politique, mais le rassemblement de "deux députés indépendants". Le PP, lui, ne serait "pas susceptible de jouer un rôle" dans la crise car son son poids politique est "assez limité".

(LpR/Picture : Belga)

LpR

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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