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Les signes qui annonçaient la mort du Roi...

Le 31 juillet 1993, il y a vingt-cinq ans, jour pour jour, le décès de Roi Baudouin frappait la Belgique de stupeur. Si la nouvelle de la mort du Roi étonna plus d'un Belge, ses problèmes de santé récurrents avaient lancé d'importants signaux d'alerte dans les deux années qui avaient précédé son décès, comme le raconte Christian Laporte dans La Libre Belgique.

Mais deux hospitalisations et autant d'opérations n'avaient pas entamé la croyance des citoyens en un souverain éternel et symboliquement indestructible.

Le 23 août 1991, le Roi Baudouin était passé une première fois sur la table d'opération pour une ablation de la prostate, dans laquelle s'était développée une tumeur maligne. Moins d'un an plus tard, en mars 1992, on apprenait que le Roi souffrait "d'un essoufflement inhabituel à l'effort, requérant des examens médicaux complémentaires".

Cinq jours plus tard, le Roi devait se résoudre à une nouvelle intervention chirurgicale, dans un hôpital parisien. Cette fois, il s'agissait d'opérer une valve du coeur du Roi, atteinte de la maladie de Barlow. Ce qui n'empêcha pas Baudouin d'honorer une visite d'Etat quelques mois plus tard, en Corée du Sud et au Japon.

Après les célébrations officielles du 21 juillet 1993, le couple royal s'était envolé vers la Villa Astrida, à Motril, en Espagne. Dix jours plus tard, le Roi décédait dans la soirée. Depuis, ce 23 juillet 1993 et le deuil qui l'a suivi sont entrés dans l'histoire de notre pays.

(LpR/Picture : Belga)

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