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Le corps de Sala et du pilote encore dans l'épave?

Le Bureau d’enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) a anoncé hier, dimanche 3 février, que l'épave de l'avion qui transportait Emiliano Sala avait été retrouvé dans la Manche.

L'appareil, qui était conduit par le pilote David Ibbotson, a été repéré "tôt" dans la journée, dès le lancement des recherches sous-marines, entreprises au nord de l'île de Guernesey.

Pour le moment, on sait peu de choses sur les débris qui ont été découverts. L'avion s'est apparement crashé en mer le 21 janvier, peu après son décollage. On ignore si les deux corps ont été également retrouvés. L'AAIB devrait éclaircir ce point dans le courant de la journée de lundi.

"Si les plongeurs de l'AAIB peuvent plonger aujourd’hui nous espérons pouvoir obtenir de plus amples informations sur la manière dont ils pourraient tenter la récupération de l'avion", a indiqué David Mearns, interrogé par Radio 4 ce lundi matin. Mais cela pourrait prendre du temps: "Nous travaillons en hiver et nous avons qu'un à deux jours de beau temps par semaine", précise cet océanographe, responsable des recherches.

Questionné sur la présence éventuelle des corps d'Emiliano Sala et de David Ibbotson dans l'avion, David Mearns s'est montré prudent : "C’est une possibilité, il y a un certain nombre de choses que l’AAIB doit prendre en compte, mais leur objectif principal est évidemment de découvrir ce qui a causé cet accident (...)."

"Nous avons localisé l'épave de l'avion à une profondeur d'environ 63 mètres, quelques heures après le début des  recherches. Ensuite, il a fallu identifier l'avion. Au départ, nous devions le faire avec nos sonars pour nous assurer que ce n'était pas un autre objet sur le fond marin. Nous avons effectué une série de passages à haute résolution qui nous ont permis d'identifier un avion. Après cela, nous avons appelé un plus gros navire, celui qui a été affrêté par l'AAIB, qui a confirmé qu'il s'agissait bien de l'avion. Ils ont vu son numéro d’immatriculation. La plus grande surprise a été que la majeure partie de l’avion était là. Nous nous attendions à trouver un champ de débris. Il est cassé mais la majeure partie est là".

(LpR/Picture : Carl Nenzen Loven on Unsplash)

LpR

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Journaliste FR @Tagtik - Rubriques politique - société - économie - conflits

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