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L'étonnant détail qui a sauvé les enfants de la grotte

Quelques jours après le sauvetage miraculeux, le lundi 2 juillet, des douze enfants thaïlandais et de leur coach, coincés dans la grotte inondée de Thuam Luang, des détails de leur aventure remontent à la surface.

Sur les premières images qui ont circulé dans le monde et montrant la petite troupe plutôt calme, en bonne santé, riant même aux plaisanteries des sauveteurs, le groupe impressionne par sa sérénité. On apprend que c'est grâce à leur coach, ancien moine boudhiste et adepte de la méditation, qu'ils n'ont pas cédé à la panique malgré le piège qui s'était refermé sur eux

À 25 ans, Ekapol Chanthawong, le coach de l'équipe de foot, a su encadrer les douze enfants durant ces longues heures d'attente et d'angoisse en les entraînant à la méditation de pleine conscience. Le jeune homme avait intégré pendant une dizaine d'années un monastère bouddhiste à Mae Sai, en Thaïlande, où il a été élevé après avoir perdu ses parents.

C'est donc bien une certaine forme de sagesse orientale qui a permis au coach et aux douze apprentis footballeurs de garder leur calme, et leurs forces malgré les privations. Car les bienfaits de la méditation de pleine conscience ne sont plus à prouver et sa pratique est très utile dans les situations de crise. De nombreuses études admettent l'importance de la méditation pour "traiter la dépression, l'anxiété, et la douleur chez l'adulte", ainsi que la "détresse psychologique".

Ekapol Chanthawong qui s'est "excusé" dans une lettre pour avoir mis les enfants en danger, est pourtant devenu un héros national en Thaïlande. Les premiers secours qui retrouvent le groupe remarquent qu'Ekapol Chanthawong est le plus faible du groupe, ayant sacrifié ses petites parts de nourriture et d'eau potable pour les donner aux enfants.

Mardi, la totalité des rescapés avaient enfin pu être évacués de la grotte et mis en quarantaine dans un hôpital situé à Chiang Rai. Tous sont en bonne santé.

Seule la mort d'un plongeur, décédé au cours des opérations, est à déplorer.

(LpR/Picture : Twitter)

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