Economie

Six jeunes francophones sur dix se déclarent plutôt inquiets pour leur avenir professionnel, indique une étude réalisée par l'Université Catholique de Louvain et commandée par les Jeunes CSC.

45 % des 18/30 ans redoutent de perdre leur boulot et un francophone sur deux dans cette tranche d'âge est persuadé que s'il perdait son job, il peinerait à en retrouver un du même niveau.

Selon les résultats de cette enquête, ce manque de confiance dans l'avenir s'explique par des expériences négatives: sept jeunes travailleurs sur dix ont déjà connu une période sans emploi et seuls 28 % ont obtenu un contrat à durée indéterminée (CDI) dans l'année qui a suivi leur sortie de l'école.

Mais les jeunes francophones se disent prêts à accepter n'importe quel travail rémunéré (43%), à se former pour acquérir de nouvelles compétences (77%), à occuper un poste temporaire (62%), à accepter un job moins bien payé (33%), à se déplacer davantage (39%), voire à quitter la Belgique (23%).

Des chiffres très différents de ceux que l'on relève de l'autre côté de la frontière linguistique, puisque seuls trois jeunes Flamands sur dix se disent inquiets pour leur avenir professionnel. Plus de la moitié estime avoir une bonne situation financière, contre un francophone sur trois. Les jeunes Flamands sont 61% a avoir travaillé sans discontinuer depuis l'obtention de leur diplôme, contre 30% des francophones.

(LpR/Picture : Pixabay)